Ennemi de la république.



Apparemment, c’est ce que je serai devenu aujourd’hui, après avoir été toute une vie un dévoué soldat aux ordres, émérite si l’on en croit les multiples décorations et recommandations collectionnées.

Mon vote historique était orienté plutôt centre ou droite modéré, jusqu’au référendum de 2005 bafoué par Sarkozy, puis Hollande puis l’abominable croisement des deux : Macron.


La République du Peuple n’est plus, vive la république des copains. On se fout « royalement » de la volonté du Peuple aux noms des désormais permanents et bien pratiques « états d’urgence ».


Alors oui, je me suis élevé contre la « république façon Macron » et sa politique du mépris. Sa « république à lui et ses potes », et avouez que vous êtes bien obligés «au moins» de l’entrevoir aujourd’hui : Confiscation du débat démocratique, répression systématique, pillage des richesses du pays, balayage des acquis sociaux, ruine des Services de l’État, mépris du Peuple, mépris de ses représentants, mépris des lois… Cette république « façon Macron » n’est  rien de plus, ni de moins, qu’une république malade sous la tutelle de politiques pervers et corrompus. Une république dédiée au pillage d’une nation. Ailleurs et en d’autres temps on appelait ça une république bananière.


Donc soit, j’accepte et je considère même comme honorifique, ce titre d’ennemi de la république.


Mais demain il y a une douzaine de prétendants, toujours les mêmes depuis 20 ans pour la plupart,  qui viennent essayer de profiter de la largesse des français. Car on a beau dire en hauts lieux que les comptes sont dans le rouge, beaucoup semblent malgré tout vouloir se disputer les « restes »…


Si je veux rester pragmatique, occulter les personnes et ne me fier qu’aux programmes de la poignée de candidats pouvant être potentiellement au 2è tour, alors un seul d’entre eux parle de l’humain, de justice sociale, de démocratie participative, de souveraineté industrielle, agricole, éducative, de 6è République.


Alors je ne prendrai pas le risque d’un vote d’humeur au 1er  tour, juste pour pouvoir dire que j’ai voté pour mon champion, qui ne vise en fait que le remboursement forfaitaire des frais de campagne à savoir : 800 000 € pour chaque candidat qui n’atteint pas 5% et 8 millions d’€ au-delà de 5%. (vous savez au moins pourquoi ils se maintiennent…). Non, l’échéance est trop grave et les états d’âmes n’ont plus lieu d’être. C’est l’élection de la survie.


C’est donc dès le 1er tour que je donnerai mon vote à Jean Luc Mélenchon qui, primo a une vraie chance d’être au 2nd  tour si le bon sens prime, et secundo est le seul qui réunit dans son programme  les avancées sociales auxquelles j’aspire. Et si comme je l’espère il arrive au pouvoir et qu’il se permet de ne pas mettre en œuvre son programme, alors nous aurons toute légitimité d’exiger sa tête.


Aujourd’hui les ennemis de la République sont à l’intérieur et le bien-être des français n’est plus leur préoccupation. Seuls les biens des français leur importent…

Eric MARC

Une réponse sur “Ennemi de la république.”

Les commentaires sont fermés.